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Originaire du sud de l’Italie et née en 1978, Maria Agresta sort diplômée du conservatoire Guiseppe Martucci de Salerne puis rejoint l’institut de musique Vecchi-Tonelli de Modène. Ce n’est qu’en 2006 que cette jeune soprano obtient ses premiers rôles, avec Rosina dans Le Barbier de Séville de Rossini, au Teatro Lirico Sperimentale de Spoleto. En 2007, elle y interprète Leonora dans Le Trouvère de Verdi. Elle obtient également le rôle de Desdémone dans Otello de Verdi, dans les théâtres italiens de Teramo, Papeterie, Ortona et Pescara.
En 2011, elle interprète la Duchesse Hélène des Vêpres Siciliennes de Verdi au Teatro Regio de Turin, dirigée par Gianandrea Noseda. Elle se voit rapidement offrir de grands rôles, comme le rôle-titre de Norma de Bellini à Tel-Aviv, puis Mimi dans La Bohême aux Arènes de Vérone, La Traviata à Cagliari ou encore Amelia dans Simon Boccanegra à l’Opéra de Rome. La Scala lui ouvre ses portes en 2012 avec le rôle de Donna Elvira dans Don Giovanni. Vérone l’accueille alors de nouveau pour sa prise du rôle de Liu dans Turandot. En 2013, elle interprète Elvira dans I Puritani de Bellini pour ses débuts à Paris-Bastilleen remplacement de Natalie Dessay, puis prend le rôle de Leonora dans Oberto, Comte de Saint-Boniface de Verdi à La Scala. Elle débute également à La Fenice de Venise en Amalia dans Les Brigands.
En 2014, elle fait ses débuts à Covent Garden dans le rôle de Lucrezia Contarini de I due Foscari sous la direction d’Antonio Pappano. En 2015, elle débute au Théâtre des Champs-Elysées et à Zürich dans Norma et à l’Opéra d’Etat de Vienne avec La Bohème, qui lui offre également ses débuts au Met en 2016. Cette année-là, elle débute à l’Opéra d’Etat de Bavière dans La Traviata (qu’elle reprend à l’Opéra allemand de Berlin l’année suivante). Toujours en 2016, elle prête sa voix à Marguerite dans Faust (Gounod) au Festival de Salzbourg, puis reprend le rôle-titre de Norma pour ses débuts au Teatro Real de Madrid. Elle retourne au Met en 2017 en Micaëla dans Carmen et débute à l’Opéra de Monte-Carlo avec Le Trouvère. En 2018, Zürich lui offre sa prise du rôle-titre de Luisa Miller, tandis qu’elle débute à l’Opéra d’Etat de Berlin avec celle d’Alice Ford dans Falstaff et à l’Opéra de Chicago avec Le Trouvère. En 2019, elle prend le rôle-titre d’Anna Bolena à Rome et celui d’Elisabeth de Valois dans Don Carlo à Madrid.
Egyptian soprano Fatma Said’s list of accolades for El Nour, her 2021 debut album with Warner Classics, included BBC Music Magazine’s Newcomer of the Year and Vocal Award, Opus Klassik’s 2021 Young Artist of the Year, and the Gramophone Award for Song. Her 2021/22 season began with a gala concert in Istanbul with Rolando Villazón, to be followed by recitals at Concertgebouw Amsterdam, deSingel Antwerp and DeutschlandFunk Cologne. Her season also includes concerts with the Cleveland Symphony Orchestra, City of Birmingham Symphony Orchestra, DSO Berlin and Orchestra Philharmonique de Monte-Carlo, and a debut at the Opéra de Rouen as Pamina. Previously a BBC Radio 3 New Generation Artist, Said also regularly represents her home country as an ambassador for culture and education, and in 2016 became the first opera singer ever to be awarded Egypt’s Creativity Award.
American soprano Angela Meade made her professional operatic debut on the Met stage in 2008, stepping in for an ill colleague to sing Elvira in Verdi’s Ernani. Since then she has become known for excelling in the most demanding heroines of the 19th-century bel canto repertoire, and the operas of Verdi and Mozart, receiving such accolades as Washington National Opera’s 2013 Artist of the Year. Returns to the Met have included the title roles in Norma and Sir David McVicar’s new Anna Bolena, and as the Countess in Le nozze di Figaro. Highlights of recent seasons include debuts at the Vienna State Opera as Elena in Verdi’s I vespri siciliani, and at Deutsche Oper Berlin and Oper Frankfurt in concert performances of Verdi’s I due Foscari and Puccini’s Edgar, respectively. Concert performances have included Verdi’s Requiem in Hamburg’s Elbphilharmonie conducted by Alan Gilbert.
«Soprano lyrique bien trempé et très à l’aise sur scène» (Diapason), Jeanne Gérard est « une révélation » (Le Figaro).
Lors de la saison 2021-2022, Jeanne Gérard chantera le rôle de Gilda (Rigoletto) au Théâtre des Champs Elysées et à l’Opéra de Rouen (en version française), Pamina (Die Zauberflöte) au Grand Théâtre, Scène Nationale de Mâcon, et Micaëla (Carmen) à la Seine Musicale. Ses prises de rôles récentes incluent Sophie (Werther) à l’Opéra de Nice, Dorinda (The Tempest) et Second Woman (Dido and Aeneas) à La Grange au Lac avec la Cappella Mediterranea sous la direction de Leonardo García Alarcón, la Gardienne du temple (Die Frau ohne Schatten) sous la direction de Valery Gergiev au Festival de Verbier, le Feu/ Rossignol (doublure) dans la production de Richard Jones de L’Enfant et les sortilèges à l’Opéra National de Paris, l’Amour (Orfeo ed Euridice) au Palais des Arts de Budapest et à l’Opéra du Nord en Suède…
En musique de chambre, Jeanne Gérard a chanté à Carnegie Hall, à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille, au Grand Théâtre de Provence lors du Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, au Festival de Verbier, à Symphony Space, Danny Kaye Playhouse, à la Salle Cortot… Parmi ses projets discographiques figurent Tessa (Die Afrikareise) avec l’Orchestre Philharmonique de Sofia pour Naxos Records, le prochain album monographique de Karol Beffa pour Klarthe, ainsi qu’une participation à l’album Shikoku de Johan Farjot, à paraître chez Alpha Classics.
Nommée dans la catégorie « Révélations » aux Victoires de la Musique Classique (2021), Jeanne Gérard a remporté une médaille d’or lors de la Manhattan International Music Competition (2020), les Premier Prix, Prix du Public, Prix de l’Orchestre et des techniciens lors du Concours International de Chant de Mâcon (2019), les Premier Prix et Prix Spécial du Jury au Concours International Léopold Bellan International (2017), a été lauréate de Armel Opera Competition (2017), et finaliste du Concorso Liricio Internazionale Ottavio Ziino (2019), ainsi que du Concours International George Enescu (2018).
Jeanne Gérard a obtenu son Master de chant lyrique à la Manhattan School of Music, où elle a étudié avec Patricia Misslin. Elle a participé aux masterclasses de Mariella Devia, Thomas Hampson, Thomas Quasthoff, Barbara Frittoli, Graham Johnson, Dalton Baldwin… Elle a été membre de la Fondation Martina Arroyo, Songfest et de l’Atelier Lyrique du Festival de Verbier.
Jeanne a étudié en classe préparatoire littéraire à Henri IV et est titulaire d’une licence de philosophie de la Sorbonne. Elle a étudié le théâtre auprès de Jean-Laurent Cochet, Scott Williams et Matt Newton, et a joué les rôles de Mrs Wire dans The Lady of Larkspur Lotion (T. Williams), Girl dans Mr Paradise (T. Williams) et Yelena dans Uncle Vanya (A. Chekhov) au Producers’ Club de New-York. Elle chante également du jazz et s’est produite au Petit Journal Montparnasse à Paris, au Manderley Bar, au Bitter End et au Lounge à New-York.
La soprano et chef d’orchestre Barbara Hannigan, réputée pour sa sensibilité dramatique et son sens artistique novateur, a passé plus de 30 ans à l’avant-garde de la musique contemporaine. Elle a développé des collaborations étroites avec des sommités telles que John Zorn, Simon Rattle, Kent Nagano et Krzysztof Warlikowski. Défenseuse infatigable de la musique moderne, Hannigan a créé près de 100 nouvelles œuvres et collaboré avec des compositeurs tels que Boulez, Ligeti et Abrahamsen.
Ayant commencé sa carrière comme soprano, elle s’est fait connaître en abordant des rôles difficiles avant de se lancer dans la direction d’orchestre à l’âge de 40 ans. Aujourd’hui, elle dirige régulièrement de grands orchestres, dont le Concertgebouw, le Cleveland Orchestra et l’Orchestre symphonique de Montréal, tout en entretenant des relations avec des festivals tels que ceux d’Aix-en-Provence et de Spoleto. Parmi les faits marquants récents, citons son double rôle acclamé dans La Voix Humaine de Poulenc, où elle chante et dirige, et des créations mondiales telles que I am not a tale to be told de Golfam Khayam.
Au cours de la saison 2024/25, elle retournera à la tête d’orchestres tels que l’Orchestre symphonique de Londres, l’Orchestre philharmonique de Munich et l’Orchestre symphonique d’Islande, tout en entamant une tournée de récitals vocaux avec Bertrand Chamayou. En 2026, elle assumera le rôle de chef d’orchestre principal et de directrice artistique de l’Orchestre symphonique d’Islande.
Les enregistrements de Hannigan ont été acclamés dans le monde entier. Son album Crazy Girl Crazy a remporté le Grammy 2018 du meilleur album vocal solo classique, ainsi qu’un Edison et un Juno Award. Ses œuvres récentes comprennent Hannigan Sings Zorn et des collaborations avec Juilliard et la Royal Academy of Music. Mentor passionnée, elle a fondé Equilibrium Young Artists et Momentum : Our Future Now pour soutenir les musiciens émergents.
Parmi les nombreuses récompenses qu’elle a reçues, citons l’Ordre du Canada, le titre d’artiste de l’année décerné par le magazine Gramophone (2022) et le prix de musique Léonie Sonning décerné par le Danemark. Hannigan réside dans le Finistère, en France, reliant sa maison de la côte atlantique à ses racines en Nouvelle-Écosse.
Sophie Ellen Frank est la créatrice du concept pédagogique et directrice artistique de l’Académie de l’opéra. Née en 1963 à Osaka au Japon, Sophie Ellen Frank débute à l’âge de 4 ans dans le rôle de l’enfant de Madame Butterfly au Grand Théâtre de Genève dans les bras de Dame Gwyneth Jones, puis chante en tant que membre et soliste du choeur d’enfants dans Turandot, Carmen, Wozzeck, Les Troyens, Der Wildschütz à Genève et à Darmstadt. Des coulisses des scènes lyriques, elle observe sa mère, Nicole Buloze, alors danseuse, chorégraphe et cantatrice de renommée mondiale. Sophie étudie le violon et le violoncelle, la danse classique et le théâtre aux conservatoires de Darmstadt et de Bâle.
Après sa formation commerciale et en sécurité aéronautique à Genève, elle poursuit ses études de chant au Conservatoire et à l’Ecole d’Opéra de 1987 à 1992. Elle travaille notamment avec Gabriel Bacquier, José van Dam, Régine Crespin, Gloria Davy, Nancy Long, Kammersängerin Christa Ludwig, Sena Jurinac, Gert Krämer. Susanna des Noces de Figaro est son premier grand rôle, puis elle interprète entre autres : Cherubino, Dorabella, Donna Elvira, Rosalinde, Sesto, Rosina, Haensel, Orlovsky à Genève, Frankfurt, Lyon et Zurich.
Elle produit et met en scène de nombreux évènements à Genève tels que la Semaine de l’opéra italien, la Semaine de la musique Russe, et l’Inganno Felice de Rossini avec Sonja Yoncheva.
La chanteuse italienne Barbara Frittoli est considérée aujourd’hui comme l’une des plus grandes sopranos lyrico-spinto de sa génération. L’année 1992 a été celle de ses grands débuts, notamment dans Carmen à Philadelphie, dans La Bohème à Naples et dans Beatrice di Tenda à Milan. Lors de sa première saison au MET à New York, elle interprète à nouveau les rôles de Mimi et de Micaëla, qu’elle reprend ensuite au Royal Opera House à Londres. En 1999, la chanteuse est d’ailleurs conviée à prendre part à la production qui inaugure le Royal Opera House après sa rénovation. Elle a travaillé avec les plus célèbres chefs d’orchestre tels que Claudio Abbado, Lorin Maazel, Riccardo Muti, Georges Prêtre, Daniele Gatti, Antonio Pappano et Riccardo Chailly.
Sonya Yoncheva est devenue une figure incontournable sur les scènes les plus prestigieuses du monde, notamment le Metropolitan Opera, le Royal Opera House, le Teatro alla Scala, la Bayerische Staatsoper, la Staatsoper de Berlin, la Wiener Staatsoper et l’Opéra de Paris. Ses interprétations inoubliables de rôles emblématiques ont suscité un immense succès critique et public.
Le vaste répertoire de Sonya Yoncheva comprend des joyaux du répertoire baroque ainsi que des œuvres de Mozart, Verdi, Tchaïkovski et Puccini. Célébrée pour sa voix particulièrement belle et sa présence scénique exceptionnelle, Sonya se sent aussi à l’aise sur scène qu’en récital, ayant reçu les éloges de la critique dans plusieurs villes, notamment Paris, Dresde, Baden-Baden et Munich.
Parmi les engagements de la saison 2019/2020, Sonya Yoncheva fera ses débuts dans les rôles-titres d’une nouvelle production de Fedora au Teatro alla Scala et de Manon Lescaut au Metropolitan Opera. Elle se produira également dans des rôles marquants tels qu’Imogene dans Il pirata au Teatro Real de Madrid, Mimì dans La bohème au Royal Opera House Covent Garden, dans les rôles-titres de Médée à la Staatsoper Unter den Linden de Berlin et de Tosca à la Wiener Staatsoper ainsi qu’à la Bayerische Staatsoper de Munich. Sonya donnera également des concerts à l’Elbphilharmonie de Hambourg, au Tchaikovsky Hall de Moscou et à la Philharmonie de Sofia, et présentera son programme de récital acclamé Ad una Stella au Palau de la Música de Barcelone.
Les engagements prestigieux de Mme Yoncheva en 2018/2019 l’ont conduite à la Staatsoper Unter den Linden pour ses débuts dans le rôle-titre d’une nouvelle production de la Médée de Cherubini, avant son retour au Metropolitan Opera pour interpréter Desdémone dans Otello et le rôle principal d’Iolanta. Elle est revenue au Festspielhaus de Baden-Baden en tant que Desdémone dans une nouvelle production d’Otello, rôle qu’elle a également interprété en version concert avec le Berliner Philharmoniker à la Philharmonie de Berlin. Elle a repris son interprétation de Tosca à la Staatsoper Unter den Linden. Ses concerts ont inclus le Stabat Mater de Rossini à la Philharmonie de Paris, des galas au Teatro alla Scala, à l’Opéra de Paris, à la Wiener Staatsoper et au Festival de Grafenegg, des récitals à l’Opéra de Monte-Carlo, au Teatro Real de Madrid, au Rosey Concert Hall et au Teatro del Lago Frutillar (Chili), ainsi que des concerts solos à la Philharmonie de Berlin, à The Broad Stage de Santa Monica, à l’Opéra d’État hongrois de Budapest, à l’Opéra de Liège, au Teatro del Bicentenario de Guanajuato (Mexique) et à Mexico.
Sonya Yoncheva a entamé la saison 2017/2018 à Paris, où elle a fait ses débuts dans le rôle d’Élisabeth de Valois dans une nouvelle production du Don Carlos de Verdi, suivis de représentations dans l’un de ses rôles de prédilection, Mimì, dans une nouvelle mise en scène de La bohème de Puccini, pour l’Opéra de Paris. Elle s’est ensuite rendue au Metropolitan Opera de New York, où elle a fait ses débuts très appréciés dans le rôle-titre d’une nouvelle production de Tosca de Puccini, et a repris son interprétation de Mimì dans La bohème. De plus, Mme Yoncheva a débuté dans le rôle-titre de Luisa Miller de Verdi, lors des premières représentations de l’opéra au Met depuis plus de dix ans. Elle a ensuite fait ses débuts dans le rôle d’Imogene dans une nouvelle production de Il pirata au Teatro alla Scala et a joué Poppea dans une nouvelle mise en scène de L’incoronazione di Poppea au Festival de Salzbourg. Elle a chanté en concert au Théâtre des Champs-Élysées de Paris, au Festspielhaus de Baden-Baden, au Grand Théâtre de Genève et au Konzerthaus de Dortmund dans un programme consacré à Verdi, en plus d’être la soliste du concert d’été en plein air “Opera for All” de la Bayerische Staatsoper. Elle a été nommée Artiste de l’année 2017 par medici.tv et a été mise en vedette dans une série de diffusions en ligne en direct et d’archives en l’honneur de cette reconnaissance.
Parmi ses autres moments marquants, citons ses débuts dans le rôle-titre d’une nouvelle production de Norma, Antonia dans Les contes d’Hoffmann et Micaëla dans Carmen au Royal Opera House, plusieurs apparitions au Metropolitan Opera, notamment ses débuts en tant que Gilda dans Rigoletto et des performances de Mimì dans La bohème, Violetta dans La traviata, Desdémone dans la production d’ouverture de la saison 2015/16 d’Otello et dans le gala célébrant le 50e anniversaire du Met au Lincoln Center ; les rôles-titres de Iolanta, La traviata et Lucia di Lammermoor à l’Opéra de Paris, Mimì au Teatro alla Scala ; Violetta à la Staatsoper de Berlin, au Palau de les Arts de Valence, à Monte Carlo et à la Bayerische Staatsoper ; Tatyana dans Eugène Onéguine à la Deutsche Oper Berlin et Marguerite dans Faust à la Wiener Staatsoper, au Royal Opera House et au Festspielhaus de Baden-Baden. Elle a également été artiste invitée au concert de l’Avent de Dresde, diffusé sur ZDF en Europe.
Sonya Yoncheva est une ancienne élève du Jardin des Voix de William Christie et se consacre particulièrement au répertoire de musique ancienne et baroque. Parmi ses engagements dans ce répertoire figurent plusieurs rôles emblématiques, notamment Phani/Zima (Les Indes galantes) et Didon (Dido and Aeneas) en tournée avec William Christie en Europe, Russie et aux États-Unis ; La Fortuna (L’incoronazione di Poppea) au Festival de Glyndebourne ; Giunone (Il ritorno d’Ulisse in patria) au Teatro Real ; Cléopâtre (Giulio Cesare) à Versailles ; et Poppea dans L’incoronazione di Poppea et Agrippina à Lille et Dijon sous la direction d’Emmanuelle Haïm.
Formation et distinctions
Née en 1981, la soprano Sonya Yoncheva a obtenu des diplômes en piano et en chant dans sa ville natale de Plovdiv, en Bulgarie, sous la direction de Nelly Koitcheva. Elle a ensuite obtenu un master en chant au Conservatoire de Genève, sous la tutelle de Danielle Borst. Mme Yoncheva est également lauréate de plusieurs concours internationaux renommés, dont le premier prix et le prix spécial CultureArte au concours Operalia de Plácido Domingo (2010). Elle a été honorée en tant que Révélation de l’année (Chanteuse) aux ECHO Klassik Awards en 2015 et a reçu le Prix spécial des Amis du Festival pour son interprétation de Fiordiligi dans Così fan tutte à l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence (2007). Sonya a remporté le Readers’ Award des International Opera Awards en 2019.
Sonya Yoncheva est également lauréate de nombreux concours dans son pays natal, la Bulgarie : le “Concours de musique classique bulgare” en 2000 et le “Concours de musique classique allemande et autrichienne” en 2001. Elle et son frère Marin Yonchev ont été désignés chanteurs de l’année lors de l’édition 2000 du concours “Hit-1”, produit par la Télévision nationale bulgare. Mme Yoncheva a collaboré avec des artistes populaires de renom, dont Sting et Elvis Costello, et elle s’intéresse particulièrement à la musique de film, y compris des collaborations avec le célèbre compositeur Vladimir Cosma.
Sonya enregistre exclusivement pour Sony Classical, et figure sur un nouvel album solo intitulé The Verdi Album, sorti en février 2018, sur son album solo Handel sorti en 2017, ainsi que sur son album solo de début Paris, mon amour, le Stabat Mater de Pergolesi et plusieurs enregistrements sur DVD/Blu-Ray. Sa discographie inclut également des enregistrements CD de Le nozze di Figaro (Contessa) pour Deutsche Gramophone et le Messiah de Handel avec le célèbre Mormon Tabernacle Choir.
Mme Yoncheva est également ambassadrice mondiale pour Rolex.
Lors de la saison 2024/25, Yoncheva fera ses débuts au Brésil et interprétera des œuvres baroques à Vienne, ainsi que Dido and Aeneas à l’Opéra de Versailles. Elle reprendra Madama Butterfly à Barcelone et donnera un concert de Noël à Versailles. Parmi les autres temps forts figurent des apparitions au Salzburg Mozartwoche, à la Wiener Staatsoper, et au Metropolitan Opera dans son premier rôle de Lisa dans La Dame de pique.
Ancienne élève du Conservatoire de Genève, elle a reçu de nombreuses distinctions, notamment le prix de la Chanteuse de l’année Opus Klassik 2021 et l’Ordre des Arts et des Lettres en 2024. Yoncheva est également ambassadrice de l’UNICEF et artiste Sony Classical, avec plusieurs albums acclamés.
Liv Redpath is quickly becoming a leading soprano leggero on the opera and concert stage. She has been engaged by the Metropolitan Opera, Deutsche Oper Berlin, The Santa Fe Opera, Edinburgh International Festival, Los Angeles Philharmonic, Bregenzer Festspiele, Seattle Symphony, Los Angeles Opera, Lyric Opera of Chicago, Radio Filharmonisch Orkest, and Aspen Music Festival, among others, and has collaborated with conductors Yannick Nézet-Séguin, Gustavo Dudamel, Vasily Petrenko, Andrés Orozco-Estrada, William Christie, James Conlon, Emmanuelle Villaume, Barbara Hannigan, and Christophe Rousset. Her wide-ranging operatic repertoire includes Le nozze di Figaro, Der Rosenkavalier, Hansel and Gretel, L’elisir d’amore, Ariadne auf Naxos, Les Huguenots, The Golden Cockerel, A Midsummer Night’s Dream, Cendrillon, and Lakmé. She is a graduate of Harvard University and The Juilliard School.
Camilla Nylund, born in Vaasa (Finland), first studied with Eva Illes, later in the opera and song class at the Mozarteum in Salzburg. In December 1995 she was awarded the Lilli Lehmann Medal by the International Mozarteum Foundation.
After permanent engagements in Hanover and at the Semperoper Dresden, Camilla Nylund is now one of the internationally most sought-after singers in her field and is a regular guest at all major opera houses – at the Vienna State Opera, the Bavarian State Opera in Munich, the Metropolitan Opera New York, La Scala di Milano, the Paris Bastille, the Berlin and Hamburg State Operas, the Deutsche Oper Berlin, at the Bayreuth and Salzburg Festivals, in Barcelona, Valencia, Zurich, Helsinki, Cologne, Frankfurt, Amsterdam, Tokyo, San Francisco.
The artist’s repertoire includes all major parts of the classic-romantic repertoire. Especially with her interpretation of Richard Wagner – Elisabeth, Elsa, Sieglinde, Senta, Isolde, Brünnhilde- and Richard Strauss – Marschallin, Arabella, Gräfin (Capriccio), Chrysothemis, Kaiserin (Frau ohne Schatten), Ariadne, Salome – Camilla Nylund is always anew setting artistic standards.
In addition to her active work on the international opera stages, she is also a regular guest in all major concert halls – Konzerthaus and Philharmonie Berlin, Herkulessaal Munich, “Isarphilharmonie” Munich, Gewandhaus Leipzig, Concertgebouw Amsterdam, Wiener Musikverein, Wiener Konzerthaus, Elbphilharmonie Hamburg, Tonhalle Zürich, in Rome, at the BBC Proms, in Philadel-phia, Cleveland, Boston.
Both within the opera and concert field Camilla Nylund is working with all major Maestri of our time – such as Zubin Mehta, Sir Simon Rattle, Esa-Pekka Salonen, Christian Thielemann, Andris Nelsons, Daniel Barenboim, Simone Young, Carina Kanellakis, Vladimir Jurowski, Gianandrea Noseda, Riccardo Muti, Marek Janowski and Susanna Mälkki.
For many years Camilla Nylund has been giving distinction to the Bayreuth Festival. In 2011 the artist made her debut on the « Green Hill » as Elisabeth in Tannhäuser. In the following years she appeared as Sieglinde (Walküre), Eva (Meistersinger), as well as in the role of Elsa (Lohengrin), in which she could also be heard at the Bayreuth Festival 2022.
In 2017 Camilla Nylund added an exciting new part to her repertoire: Marie in Wozzeck (Deutsche Oper am Rhein Düsseldorf). 2021 saw her first Jenufa (Berlin State Opera). In January 2022 she celebrated an acclaimed debut at the Frankfurt Opera in the part of Eine Frau in Arnold Schönberg’s monodrama Erwartung. The highlights of the 2021/22 season were her debuts as Isolde (Tristan und Isolde) and Brünnhilde (Walküre) at Zurich Opera. Her interpretation of Katerina (Lady Macbeth of Mzensk) in a new production at the Hamburg State Opera in January 2023 was enthusiastically received by audiences and press alike. The debuts of the Siegfried and Götterdämmerung Brünnhilde will follow in the next seasons also in Zurich.
Camilla Nylund also pays a particular attention to the genre of the recital. Together with Helmut Deutsch she is dedicating her recital programs to the romantic German songs as well as to the composers from her Scandinavian homeland, especially Jean Sibelius.
The versatile artist showed previously unknown facets during the Corona pandemic. Following an idea by André Heller, whom she met during a new production of Der Rosenkavalier at the Berlin State Opera, the project « Great American Songbook » was born. In this concert film recorded for ORF III, she interprets love songs in the spirit of US show business from the 1930s to the 1970s together with the ORF Radio Symphony Orchestra Vienna conducted by Marin Alsop in varied arrangements ranging from « combo » to large symphonic orchestra. A DVD and CD of the project has been released in December 2022 by Naxos.
In recognition of her artistic achievements, Camilla Nylund has received numerous awards. In November 2022, she was presented with the Lotte Lehmann Memorial Ring – one of the world’s most prestigious awards for female opera singers. In September 2022, she was awarded with the European Culture Prize alongside other high-profile laureats in the Zurich Tonhalle. To honour Camilla Nylund’s long and successful artistic relationship with the Vienna State Opera, the artist was awarded the title of Austrian Kammersängerin (2019). The Semperoper Dresden has also appointed Camilla Nylund as Saxon Kammersängerin. She is also recipient of the Christel Goltz Prize of the Semperoper (2000), the Culture Prize of the Swedish Cultural Fund in Finland, the Pro Finlandia Medal, awarded by the Finnish President (2013), and the Finnish State Prize for Music (2019).