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La voix de la soprano roumaine Iulia Maria Dan, « richement colorée, magnifiquement mature mais toujours radieusement claire » (Sydney Morning Herald), l’a rendue très populaire auprès des maisons les plus prestigieuses d’Europe. Cette saison, elle fait des débuts anticipés en compagnie du Gran Teatre del Liceu de Barcelone et de l’Opéra national de Bordeaux et, à plus long terme, elle fera ses débuts à l’Opéra de Malmö et à l’Opéra de Versailles.
La soprano russo-américaine Erika Baikoff en est à sa deuxième année dans le programme de développement des jeunes artistes Lindemann. Cette saison au Met, elle chante les rôles de Xenia dans Boris Godunov de Moussorgski (début), sous la direction de Sebastian Weigle, et de Barbarina dans Le Nozze di Figaro de Mozart, sous la direction musicale de Yannick Nézet-Séguin. Parmi les autres engagements de la saison, citons Marzelline dans Fidelio avec le North Carolina Opera.
De 2018 à 2020, Erika a été membre du Studio de l’Opéra national de Lyon, où elle a notamment interprété les rôles de Le Feu/ Princesse/ Rossignol dans L’Enfant et les Sortilèges de Ravel et Juliette dans Roméo et Juliette de Boris Blacher. Elle a également été soliste soprano dans la 4e Symphonie de Mahler avec l’Orchestre de l’Opéra national de Lyon, sous la direction de Daniele Rustioni. Plus récemment, elle a chanté le rôle de Musetta dans La Bohème de Puccini, dans le cadre de l’Atelier Lyrique du Verbier Festival. En 2022, elle fera ses débuts au Musikverein Graz dans le rôle d’Anna dans Nabucco de Verdi.
Erika a été finaliste du concours international de musique Reine Sonja en 2021 et demi-finaliste du concours du Metropolitan Opera en 2020. Elle est également lauréate du premier prix du Concours international de lied Helmut Deutsch 2019 et du 10e Concours Nadia et Lili Boulanger avec son partenaire de duo, Gary Beecher. Parmi ses autres récompenses, citons la bourse Career Bridges 2019, le prix Mondavi Young Artist Founders 2018 et la bourse Bouchaine Young Artist 2013.
Erika est titulaire d’une licence en études françaises de l’Université de Princeton et d’un master en musique de la Guildhall School of Music and Drama.
Mariamielle Lamagat est une soprano récemment diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Elle débute son parcours musical avec le piano classique, les percussions et le piano jazz, et rejoint ensuite le Centre de Musique Baroque de Versailles, où elle étudie la musique ancienne française. En 2018, elle se place troisième au Concours Cesti et remporte différents prix en duo avec le pianiste Virgile Van Essche au Concours International de la Mélodie de Gordes. En 2019, elle interprète le rôle de Teofane dans Ottone de Haendel à l’Innsbrucker Festwochen der Alten Musik et Clarisse dans Il mondo dell aluna de Haydn. La soprano se passionne pour la musique d’ensemble, ce qui la conduit à co-fonder le quatuor vocal L’Archipel et l’Ensemble Théodora, dédié à la musique baroque.
Cette saison, la soprano Sylvia D’Eramo a rejoint le prestigieux Metropolitan Opera Lindemann Young Artist Development Program. Elle s’est auparavant formée au Los Angeles Opera dans le cadre de son Young Artist Program, où elle a repris Mimì dans La Bohème, et a chanté Fosforo et Euretti dans La Morte d’Orfeo de Landi. Mme D’Eramo a fait ses débuts au Lyric Opera Kansas City dans le rôle de Musetta dans La Bohème. Elle devait rejoindre le Britt Festival Orchestra dans la Neuvième Symphonie de Beethoven, sous la direction de Teddy Abrams (annulé). En 2019, elle est retournée à l’Opéra de Santa Fe pour sa deuxième année en tant qu’apprentie, où elle a couvert Mimi dans La Bohème et a chanté Barena dans Jenůfa. En 2017-18, elle a rejoint l’Opéra de Santa Fe en tant qu’artiste apprentie en chantant Cugina dans Madama Butterfly. Sylvia est diplômée de la Yale School of Music, où elle a interprété divers rôles. En concert, elle a rejoint le Yale Philharmonia pour la neuvième symphonie de Beethoven sous la direction du maestro Marin Alsop. Sylvia D’Eramo a reçu de nombreuses récompenses : demi-finaliste nationale aux auditions du Conseil national du Metropolitan Opera ; bourse de l’Opéra de Santa Fe ; bourse de carrière de la Fondation Giulio Gari ; prix d’encouragement de la Fondation Jensen. Sylvia D’Eramo apparaît avec l’aimable autorisation du Metropolitan Opera Lindemann Young Artist Development Program.
Egyptian soprano Fatma Said’s list of accolades for El Nour, her 2021 debut album with Warner Classics, included BBC Music Magazine’s Newcomer of the Year and Vocal Award, Opus Klassik’s 2021 Young Artist of the Year, and the Gramophone Award for Song. Her 2021/22 season began with a gala concert in Istanbul with Rolando Villazón, to be followed by recitals at Concertgebouw Amsterdam, deSingel Antwerp and DeutschlandFunk Cologne. Her season also includes concerts with the Cleveland Symphony Orchestra, City of Birmingham Symphony Orchestra, DSO Berlin and Orchestra Philharmonique de Monte-Carlo, and a debut at the Opéra de Rouen as Pamina. Previously a BBC Radio 3 New Generation Artist, Said also regularly represents her home country as an ambassador for culture and education, and in 2016 became the first opera singer ever to be awarded Egypt’s Creativity Award.
American soprano Angela Meade made her professional operatic debut on the Met stage in 2008, stepping in for an ill colleague to sing Elvira in Verdi’s Ernani. Since then she has become known for excelling in the most demanding heroines of the 19th-century bel canto repertoire, and the operas of Verdi and Mozart, receiving such accolades as Washington National Opera’s 2013 Artist of the Year. Returns to the Met have included the title roles in Norma and Sir David McVicar’s new Anna Bolena, and as the Countess in Le nozze di Figaro. Highlights of recent seasons include debuts at the Vienna State Opera as Elena in Verdi’s I vespri siciliani, and at Deutsche Oper Berlin and Oper Frankfurt in concert performances of Verdi’s I due Foscari and Puccini’s Edgar, respectively. Concert performances have included Verdi’s Requiem in Hamburg’s Elbphilharmonie conducted by Alan Gilbert.
Originaire du sud de l’Italie et née en 1978, Maria Agresta sort diplômée du conservatoire Guiseppe Martucci de Salerne puis rejoint l’institut de musique Vecchi-Tonelli de Modène. Ce n’est qu’en 2006 que cette jeune soprano obtient ses premiers rôles, avec Rosina dans Le Barbier de Séville de Rossini, au Teatro Lirico Sperimentale de Spoleto. En 2007, elle y interprète Leonora dans Le Trouvère de Verdi. Elle obtient également le rôle de Desdémone dans Otello de Verdi, dans les théâtres italiens de Teramo, Papeterie, Ortona et Pescara.
En 2011, elle interprète la Duchesse Hélène des Vêpres Siciliennes de Verdi au Teatro Regio de Turin, dirigée par Gianandrea Noseda. Elle se voit rapidement offrir de grands rôles, comme le rôle-titre de Norma de Bellini à Tel-Aviv, puis Mimi dans La Bohême aux Arènes de Vérone, La Traviata à Cagliari ou encore Amelia dans Simon Boccanegra à l’Opéra de Rome. La Scala lui ouvre ses portes en 2012 avec le rôle de Donna Elvira dans Don Giovanni. Vérone l’accueille alors de nouveau pour sa prise du rôle de Liu dans Turandot. En 2013, elle interprète Elvira dans I Puritani de Bellini pour ses débuts à Paris-Bastilleen remplacement de Natalie Dessay, puis prend le rôle de Leonora dans Oberto, Comte de Saint-Boniface de Verdi à La Scala. Elle débute également à La Fenice de Venise en Amalia dans Les Brigands.
En 2014, elle fait ses débuts à Covent Garden dans le rôle de Lucrezia Contarini de I due Foscari sous la direction d’Antonio Pappano. En 2015, elle débute au Théâtre des Champs-Elysées et à Zürich dans Norma et à l’Opéra d’Etat de Vienne avec La Bohème, qui lui offre également ses débuts au Met en 2016. Cette année-là, elle débute à l’Opéra d’Etat de Bavière dans La Traviata (qu’elle reprend à l’Opéra allemand de Berlin l’année suivante). Toujours en 2016, elle prête sa voix à Marguerite dans Faust (Gounod) au Festival de Salzbourg, puis reprend le rôle-titre de Norma pour ses débuts au Teatro Real de Madrid. Elle retourne au Met en 2017 en Micaëla dans Carmen et débute à l’Opéra de Monte-Carlo avec Le Trouvère. En 2018, Zürich lui offre sa prise du rôle-titre de Luisa Miller, tandis qu’elle débute à l’Opéra d’Etat de Berlin avec celle d’Alice Ford dans Falstaff et à l’Opéra de Chicago avec Le Trouvère. En 2019, elle prend le rôle-titre d’Anna Bolena à Rome et celui d’Elisabeth de Valois dans Don Carlo à Madrid.
«Soprano lyrique bien trempé et très à l’aise sur scène» (Diapason), Jeanne Gérard est « une révélation » (Le Figaro).
Lors de la saison 2021-2022, Jeanne Gérard chantera le rôle de Gilda (Rigoletto) au Théâtre des Champs Elysées et à l’Opéra de Rouen (en version française), Pamina (Die Zauberflöte) au Grand Théâtre, Scène Nationale de Mâcon, et Micaëla (Carmen) à la Seine Musicale. Ses prises de rôles récentes incluent Sophie (Werther) à l’Opéra de Nice, Dorinda (The Tempest) et Second Woman (Dido and Aeneas) à La Grange au Lac avec la Cappella Mediterranea sous la direction de Leonardo García Alarcón, la Gardienne du temple (Die Frau ohne Schatten) sous la direction de Valery Gergiev au Festival de Verbier, le Feu/ Rossignol (doublure) dans la production de Richard Jones de L’Enfant et les sortilèges à l’Opéra National de Paris, l’Amour (Orfeo ed Euridice) au Palais des Arts de Budapest et à l’Opéra du Nord en Suède…
En musique de chambre, Jeanne Gérard a chanté à Carnegie Hall, à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille, au Grand Théâtre de Provence lors du Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, au Festival de Verbier, à Symphony Space, Danny Kaye Playhouse, à la Salle Cortot… Parmi ses projets discographiques figurent Tessa (Die Afrikareise) avec l’Orchestre Philharmonique de Sofia pour Naxos Records, le prochain album monographique de Karol Beffa pour Klarthe, ainsi qu’une participation à l’album Shikoku de Johan Farjot, à paraître chez Alpha Classics.
Nommée dans la catégorie « Révélations » aux Victoires de la Musique Classique (2021), Jeanne Gérard a remporté une médaille d’or lors de la Manhattan International Music Competition (2020), les Premier Prix, Prix du Public, Prix de l’Orchestre et des techniciens lors du Concours International de Chant de Mâcon (2019), les Premier Prix et Prix Spécial du Jury au Concours International Léopold Bellan International (2017), a été lauréate de Armel Opera Competition (2017), et finaliste du Concorso Liricio Internazionale Ottavio Ziino (2019), ainsi que du Concours International George Enescu (2018).
Jeanne Gérard a obtenu son Master de chant lyrique à la Manhattan School of Music, où elle a étudié avec Patricia Misslin. Elle a participé aux masterclasses de Mariella Devia, Thomas Hampson, Thomas Quasthoff, Barbara Frittoli, Graham Johnson, Dalton Baldwin… Elle a été membre de la Fondation Martina Arroyo, Songfest et de l’Atelier Lyrique du Festival de Verbier.
Jeanne a étudié en classe préparatoire littéraire à Henri IV et est titulaire d’une licence de philosophie de la Sorbonne. Elle a étudié le théâtre auprès de Jean-Laurent Cochet, Scott Williams et Matt Newton, et a joué les rôles de Mrs Wire dans The Lady of Larkspur Lotion (T. Williams), Girl dans Mr Paradise (T. Williams) et Yelena dans Uncle Vanya (A. Chekhov) au Producers’ Club de New-York. Elle chante également du jazz et s’est produite au Petit Journal Montparnasse à Paris, au Manderley Bar, au Bitter End et au Lounge à New-York.
La soprano et chef d’orchestre Barbara Hannigan, réputée pour sa sensibilité dramatique et son sens artistique novateur, a passé plus de 30 ans à l’avant-garde de la musique contemporaine. Elle a développé des collaborations étroites avec des sommités telles que John Zorn, Simon Rattle, Kent Nagano et Krzysztof Warlikowski. Défenseuse infatigable de la musique moderne, Hannigan a créé près de 100 nouvelles œuvres et collaboré avec des compositeurs tels que Boulez, Ligeti et Abrahamsen.
Ayant commencé sa carrière comme soprano, elle s’est fait connaître en abordant des rôles difficiles avant de se lancer dans la direction d’orchestre à l’âge de 40 ans. Aujourd’hui, elle dirige régulièrement de grands orchestres, dont le Concertgebouw, le Cleveland Orchestra et l’Orchestre symphonique de Montréal, tout en entretenant des relations avec des festivals tels que ceux d’Aix-en-Provence et de Spoleto. Parmi les faits marquants récents, citons son double rôle acclamé dans La Voix Humaine de Poulenc, où elle chante et dirige, et des créations mondiales telles que I am not a tale to be told de Golfam Khayam.
Au cours de la saison 2024/25, elle retournera à la tête d’orchestres tels que l’Orchestre symphonique de Londres, l’Orchestre philharmonique de Munich et l’Orchestre symphonique d’Islande, tout en entamant une tournée de récitals vocaux avec Bertrand Chamayou. En 2026, elle assumera le rôle de chef d’orchestre principal et de directrice artistique de l’Orchestre symphonique d’Islande.
Les enregistrements de Hannigan ont été acclamés dans le monde entier. Son album Crazy Girl Crazy a remporté le Grammy 2018 du meilleur album vocal solo classique, ainsi qu’un Edison et un Juno Award. Ses œuvres récentes comprennent Hannigan Sings Zorn et des collaborations avec Juilliard et la Royal Academy of Music. Mentor passionnée, elle a fondé Equilibrium Young Artists et Momentum : Our Future Now pour soutenir les musiciens émergents.
Parmi les nombreuses récompenses qu’elle a reçues, citons l’Ordre du Canada, le titre d’artiste de l’année décerné par le magazine Gramophone (2022) et le prix de musique Léonie Sonning décerné par le Danemark. Hannigan réside dans le Finistère, en France, reliant sa maison de la côte atlantique à ses racines en Nouvelle-Écosse.
Sophie Ellen Frank est la créatrice du concept pédagogique et directrice artistique de l’Académie de l’opéra. Née en 1963 à Osaka au Japon, Sophie Ellen Frank débute à l’âge de 4 ans dans le rôle de l’enfant de Madame Butterfly au Grand Théâtre de Genève dans les bras de Dame Gwyneth Jones, puis chante en tant que membre et soliste du choeur d’enfants dans Turandot, Carmen, Wozzeck, Les Troyens, Der Wildschütz à Genève et à Darmstadt. Des coulisses des scènes lyriques, elle observe sa mère, Nicole Buloze, alors danseuse, chorégraphe et cantatrice de renommée mondiale. Sophie étudie le violon et le violoncelle, la danse classique et le théâtre aux conservatoires de Darmstadt et de Bâle.
Après sa formation commerciale et en sécurité aéronautique à Genève, elle poursuit ses études de chant au Conservatoire et à l’Ecole d’Opéra de 1987 à 1992. Elle travaille notamment avec Gabriel Bacquier, José van Dam, Régine Crespin, Gloria Davy, Nancy Long, Kammersängerin Christa Ludwig, Sena Jurinac, Gert Krämer. Susanna des Noces de Figaro est son premier grand rôle, puis elle interprète entre autres : Cherubino, Dorabella, Donna Elvira, Rosalinde, Sesto, Rosina, Haensel, Orlovsky à Genève, Frankfurt, Lyon et Zurich.
Elle produit et met en scène de nombreux évènements à Genève tels que la Semaine de l’opéra italien, la Semaine de la musique Russe, et l’Inganno Felice de Rossini avec Sonja Yoncheva.