Appuyez sur Entrée pour rechercher
La chanteuse italienne Barbara Frittoli est considérée aujourd’hui comme l’une des plus grandes sopranos lyrico-spinto de sa génération. L’année 1992 a été celle de ses grands débuts, notamment dans Carmen à Philadelphie, dans La Bohème à Naples et dans Beatrice di Tenda à Milan. Lors de sa première saison au MET à New York, elle interprète à nouveau les rôles de Mimi et de Micaëla, qu’elle reprend ensuite au Royal Opera House à Londres. En 1999, la chanteuse est d’ailleurs conviée à prendre part à la production qui inaugure le Royal Opera House après sa rénovation. Elle a travaillé avec les plus célèbres chefs d’orchestre tels que Claudio Abbado, Lorin Maazel, Riccardo Muti, Georges Prêtre, Daniele Gatti, Antonio Pappano et Riccardo Chailly.
Sonya Yoncheva est devenue une figure incontournable sur les scènes les plus prestigieuses du monde, notamment le Metropolitan Opera, le Royal Opera House, le Teatro alla Scala, la Bayerische Staatsoper, la Staatsoper de Berlin, la Wiener Staatsoper et l’Opéra de Paris. Ses interprétations inoubliables de rôles emblématiques ont suscité un immense succès critique et public.
Le vaste répertoire de Sonya Yoncheva comprend des joyaux du répertoire baroque ainsi que des œuvres de Mozart, Verdi, Tchaïkovski et Puccini. Célébrée pour sa voix particulièrement belle et sa présence scénique exceptionnelle, Sonya se sent aussi à l’aise sur scène qu’en récital, ayant reçu les éloges de la critique dans plusieurs villes, notamment Paris, Dresde, Baden-Baden et Munich.
Parmi les engagements de la saison 2019/2020, Sonya Yoncheva fera ses débuts dans les rôles-titres d’une nouvelle production de Fedora au Teatro alla Scala et de Manon Lescaut au Metropolitan Opera. Elle se produira également dans des rôles marquants tels qu’Imogene dans Il pirata au Teatro Real de Madrid, Mimì dans La bohème au Royal Opera House Covent Garden, dans les rôles-titres de Médée à la Staatsoper Unter den Linden de Berlin et de Tosca à la Wiener Staatsoper ainsi qu’à la Bayerische Staatsoper de Munich. Sonya donnera également des concerts à l’Elbphilharmonie de Hambourg, au Tchaikovsky Hall de Moscou et à la Philharmonie de Sofia, et présentera son programme de récital acclamé Ad una Stella au Palau de la Música de Barcelone.
Les engagements prestigieux de Mme Yoncheva en 2018/2019 l’ont conduite à la Staatsoper Unter den Linden pour ses débuts dans le rôle-titre d’une nouvelle production de la Médée de Cherubini, avant son retour au Metropolitan Opera pour interpréter Desdémone dans Otello et le rôle principal d’Iolanta. Elle est revenue au Festspielhaus de Baden-Baden en tant que Desdémone dans une nouvelle production d’Otello, rôle qu’elle a également interprété en version concert avec le Berliner Philharmoniker à la Philharmonie de Berlin. Elle a repris son interprétation de Tosca à la Staatsoper Unter den Linden. Ses concerts ont inclus le Stabat Mater de Rossini à la Philharmonie de Paris, des galas au Teatro alla Scala, à l’Opéra de Paris, à la Wiener Staatsoper et au Festival de Grafenegg, des récitals à l’Opéra de Monte-Carlo, au Teatro Real de Madrid, au Rosey Concert Hall et au Teatro del Lago Frutillar (Chili), ainsi que des concerts solos à la Philharmonie de Berlin, à The Broad Stage de Santa Monica, à l’Opéra d’État hongrois de Budapest, à l’Opéra de Liège, au Teatro del Bicentenario de Guanajuato (Mexique) et à Mexico.
Sonya Yoncheva a entamé la saison 2017/2018 à Paris, où elle a fait ses débuts dans le rôle d’Élisabeth de Valois dans une nouvelle production du Don Carlos de Verdi, suivis de représentations dans l’un de ses rôles de prédilection, Mimì, dans une nouvelle mise en scène de La bohème de Puccini, pour l’Opéra de Paris. Elle s’est ensuite rendue au Metropolitan Opera de New York, où elle a fait ses débuts très appréciés dans le rôle-titre d’une nouvelle production de Tosca de Puccini, et a repris son interprétation de Mimì dans La bohème. De plus, Mme Yoncheva a débuté dans le rôle-titre de Luisa Miller de Verdi, lors des premières représentations de l’opéra au Met depuis plus de dix ans. Elle a ensuite fait ses débuts dans le rôle d’Imogene dans une nouvelle production de Il pirata au Teatro alla Scala et a joué Poppea dans une nouvelle mise en scène de L’incoronazione di Poppea au Festival de Salzbourg. Elle a chanté en concert au Théâtre des Champs-Élysées de Paris, au Festspielhaus de Baden-Baden, au Grand Théâtre de Genève et au Konzerthaus de Dortmund dans un programme consacré à Verdi, en plus d’être la soliste du concert d’été en plein air “Opera for All” de la Bayerische Staatsoper. Elle a été nommée Artiste de l’année 2017 par medici.tv et a été mise en vedette dans une série de diffusions en ligne en direct et d’archives en l’honneur de cette reconnaissance.
Parmi ses autres moments marquants, citons ses débuts dans le rôle-titre d’une nouvelle production de Norma, Antonia dans Les contes d’Hoffmann et Micaëla dans Carmen au Royal Opera House, plusieurs apparitions au Metropolitan Opera, notamment ses débuts en tant que Gilda dans Rigoletto et des performances de Mimì dans La bohème, Violetta dans La traviata, Desdémone dans la production d’ouverture de la saison 2015/16 d’Otello et dans le gala célébrant le 50e anniversaire du Met au Lincoln Center ; les rôles-titres de Iolanta, La traviata et Lucia di Lammermoor à l’Opéra de Paris, Mimì au Teatro alla Scala ; Violetta à la Staatsoper de Berlin, au Palau de les Arts de Valence, à Monte Carlo et à la Bayerische Staatsoper ; Tatyana dans Eugène Onéguine à la Deutsche Oper Berlin et Marguerite dans Faust à la Wiener Staatsoper, au Royal Opera House et au Festspielhaus de Baden-Baden. Elle a également été artiste invitée au concert de l’Avent de Dresde, diffusé sur ZDF en Europe.
Sonya Yoncheva est une ancienne élève du Jardin des Voix de William Christie et se consacre particulièrement au répertoire de musique ancienne et baroque. Parmi ses engagements dans ce répertoire figurent plusieurs rôles emblématiques, notamment Phani/Zima (Les Indes galantes) et Didon (Dido and Aeneas) en tournée avec William Christie en Europe, Russie et aux États-Unis ; La Fortuna (L’incoronazione di Poppea) au Festival de Glyndebourne ; Giunone (Il ritorno d’Ulisse in patria) au Teatro Real ; Cléopâtre (Giulio Cesare) à Versailles ; et Poppea dans L’incoronazione di Poppea et Agrippina à Lille et Dijon sous la direction d’Emmanuelle Haïm.
Formation et distinctions
Née en 1981, la soprano Sonya Yoncheva a obtenu des diplômes en piano et en chant dans sa ville natale de Plovdiv, en Bulgarie, sous la direction de Nelly Koitcheva. Elle a ensuite obtenu un master en chant au Conservatoire de Genève, sous la tutelle de Danielle Borst. Mme Yoncheva est également lauréate de plusieurs concours internationaux renommés, dont le premier prix et le prix spécial CultureArte au concours Operalia de Plácido Domingo (2010). Elle a été honorée en tant que Révélation de l’année (Chanteuse) aux ECHO Klassik Awards en 2015 et a reçu le Prix spécial des Amis du Festival pour son interprétation de Fiordiligi dans Così fan tutte à l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence (2007). Sonya a remporté le Readers’ Award des International Opera Awards en 2019.
Sonya Yoncheva est également lauréate de nombreux concours dans son pays natal, la Bulgarie : le “Concours de musique classique bulgare” en 2000 et le “Concours de musique classique allemande et autrichienne” en 2001. Elle et son frère Marin Yonchev ont été désignés chanteurs de l’année lors de l’édition 2000 du concours “Hit-1”, produit par la Télévision nationale bulgare. Mme Yoncheva a collaboré avec des artistes populaires de renom, dont Sting et Elvis Costello, et elle s’intéresse particulièrement à la musique de film, y compris des collaborations avec le célèbre compositeur Vladimir Cosma.
Sonya enregistre exclusivement pour Sony Classical, et figure sur un nouvel album solo intitulé The Verdi Album, sorti en février 2018, sur son album solo Handel sorti en 2017, ainsi que sur son album solo de début Paris, mon amour, le Stabat Mater de Pergolesi et plusieurs enregistrements sur DVD/Blu-Ray. Sa discographie inclut également des enregistrements CD de Le nozze di Figaro (Contessa) pour Deutsche Gramophone et le Messiah de Handel avec le célèbre Mormon Tabernacle Choir.
Mme Yoncheva est également ambassadrice mondiale pour Rolex.
Lors de la saison 2024/25, Yoncheva fera ses débuts au Brésil et interprétera des œuvres baroques à Vienne, ainsi que Dido and Aeneas à l’Opéra de Versailles. Elle reprendra Madama Butterfly à Barcelone et donnera un concert de Noël à Versailles. Parmi les autres temps forts figurent des apparitions au Salzburg Mozartwoche, à la Wiener Staatsoper, et au Metropolitan Opera dans son premier rôle de Lisa dans La Dame de pique.
Ancienne élève du Conservatoire de Genève, elle a reçu de nombreuses distinctions, notamment le prix de la Chanteuse de l’année Opus Klassik 2021 et l’Ordre des Arts et des Lettres en 2024. Yoncheva est également ambassadrice de l’UNICEF et artiste Sony Classical, avec plusieurs albums acclamés.
Liv Redpath is quickly becoming a leading soprano leggero on the opera and concert stage. She has been engaged by the Metropolitan Opera, Deutsche Oper Berlin, The Santa Fe Opera, Edinburgh International Festival, Los Angeles Philharmonic, Bregenzer Festspiele, Seattle Symphony, Los Angeles Opera, Lyric Opera of Chicago, Radio Filharmonisch Orkest, and Aspen Music Festival, among others, and has collaborated with conductors Yannick Nézet-Séguin, Gustavo Dudamel, Vasily Petrenko, Andrés Orozco-Estrada, William Christie, James Conlon, Emmanuelle Villaume, Barbara Hannigan, and Christophe Rousset. Her wide-ranging operatic repertoire includes Le nozze di Figaro, Der Rosenkavalier, Hansel and Gretel, L’elisir d’amore, Ariadne auf Naxos, Les Huguenots, The Golden Cockerel, A Midsummer Night’s Dream, Cendrillon, and Lakmé. She is a graduate of Harvard University and The Juilliard School.
Camilla Nylund, born in Vaasa (Finland), first studied with Eva Illes, later in the opera and song class at the Mozarteum in Salzburg. In December 1995 she was awarded the Lilli Lehmann Medal by the International Mozarteum Foundation.
After permanent engagements in Hanover and at the Semperoper Dresden, Camilla Nylund is now one of the internationally most sought-after singers in her field and is a regular guest at all major opera houses – at the Vienna State Opera, the Bavarian State Opera in Munich, the Metropolitan Opera New York, La Scala di Milano, the Paris Bastille, the Berlin and Hamburg State Operas, the Deutsche Oper Berlin, at the Bayreuth and Salzburg Festivals, in Barcelona, Valencia, Zurich, Helsinki, Cologne, Frankfurt, Amsterdam, Tokyo, San Francisco.
The artist’s repertoire includes all major parts of the classic-romantic repertoire. Especially with her interpretation of Richard Wagner – Elisabeth, Elsa, Sieglinde, Senta, Isolde, Brünnhilde- and Richard Strauss – Marschallin, Arabella, Gräfin (Capriccio), Chrysothemis, Kaiserin (Frau ohne Schatten), Ariadne, Salome – Camilla Nylund is always anew setting artistic standards.
In addition to her active work on the international opera stages, she is also a regular guest in all major concert halls – Konzerthaus and Philharmonie Berlin, Herkulessaal Munich, “Isarphilharmonie” Munich, Gewandhaus Leipzig, Concertgebouw Amsterdam, Wiener Musikverein, Wiener Konzerthaus, Elbphilharmonie Hamburg, Tonhalle Zürich, in Rome, at the BBC Proms, in Philadel-phia, Cleveland, Boston.
Both within the opera and concert field Camilla Nylund is working with all major Maestri of our time – such as Zubin Mehta, Sir Simon Rattle, Esa-Pekka Salonen, Christian Thielemann, Andris Nelsons, Daniel Barenboim, Simone Young, Carina Kanellakis, Vladimir Jurowski, Gianandrea Noseda, Riccardo Muti, Marek Janowski and Susanna Mälkki.
For many years Camilla Nylund has been giving distinction to the Bayreuth Festival. In 2011 the artist made her debut on the « Green Hill » as Elisabeth in Tannhäuser. In the following years she appeared as Sieglinde (Walküre), Eva (Meistersinger), as well as in the role of Elsa (Lohengrin), in which she could also be heard at the Bayreuth Festival 2022.
In 2017 Camilla Nylund added an exciting new part to her repertoire: Marie in Wozzeck (Deutsche Oper am Rhein Düsseldorf). 2021 saw her first Jenufa (Berlin State Opera). In January 2022 she celebrated an acclaimed debut at the Frankfurt Opera in the part of Eine Frau in Arnold Schönberg’s monodrama Erwartung. The highlights of the 2021/22 season were her debuts as Isolde (Tristan und Isolde) and Brünnhilde (Walküre) at Zurich Opera. Her interpretation of Katerina (Lady Macbeth of Mzensk) in a new production at the Hamburg State Opera in January 2023 was enthusiastically received by audiences and press alike. The debuts of the Siegfried and Götterdämmerung Brünnhilde will follow in the next seasons also in Zurich.
Camilla Nylund also pays a particular attention to the genre of the recital. Together with Helmut Deutsch she is dedicating her recital programs to the romantic German songs as well as to the composers from her Scandinavian homeland, especially Jean Sibelius.
The versatile artist showed previously unknown facets during the Corona pandemic. Following an idea by André Heller, whom she met during a new production of Der Rosenkavalier at the Berlin State Opera, the project « Great American Songbook » was born. In this concert film recorded for ORF III, she interprets love songs in the spirit of US show business from the 1930s to the 1970s together with the ORF Radio Symphony Orchestra Vienna conducted by Marin Alsop in varied arrangements ranging from « combo » to large symphonic orchestra. A DVD and CD of the project has been released in December 2022 by Naxos.
In recognition of her artistic achievements, Camilla Nylund has received numerous awards. In November 2022, she was presented with the Lotte Lehmann Memorial Ring – one of the world’s most prestigious awards for female opera singers. In September 2022, she was awarded with the European Culture Prize alongside other high-profile laureats in the Zurich Tonhalle. To honour Camilla Nylund’s long and successful artistic relationship with the Vienna State Opera, the artist was awarded the title of Austrian Kammersängerin (2019). The Semperoper Dresden has also appointed Camilla Nylund as Saxon Kammersängerin. She is also recipient of the Christel Goltz Prize of the Semperoper (2000), the Culture Prize of the Swedish Cultural Fund in Finland, the Pro Finlandia Medal, awarded by the Finnish President (2013), and the Finnish State Prize for Music (2019).
Le Financial Times a décrit la soprano chinoise Ying Fang dans le rôle d’Ilia dans la production de Peter Sellars d’Idomeneo de Mozart au Festival de Salzbourg 2019, comme étant : « Une voix qui peut arrêter le temps, pure, riche, ouverte et d’une expressivité consommée ». Mozart sera également au cœur de sa saison 2020/21, puisqu’elle fera ses débuts au Dutch National Opera et au Santa Fe Opera dans le rôle de Susanna dans Le nozze di Figaro. Ancien membre du Lindemann Young Artist Development Program du Metropolitan Opera, Fang s’est produite avec des chefs d’orchestre tels que James Levine, Alan Gilbert, William Christie, Emmanuelle Haïm et Manfred Honeck, et des maisons telles que l’Opernhaus Zürich, l’Opéra de Lille, l’Opéra de Vancouver et la Juilliard School, dont elle est titulaire d’une maîtrise et d’un diplôme d’artiste. Elle a notamment reçu le prix Martin E. Segal du Lincoln Center et le prestigieux China Golden Bell Award for Music en Chine.
La soprano Mariana Flores a étudié à l’Université nationale de Cuyo en Argentine et à la Schola Cantorum Basliliensis. Interprète passionnée du répertoire baroque, elle collabore avec des artistes tels que Christina Pluhar, Teodor Currentzis, John Eliot Gardiner ou Leonardo García-Alarcón. Elle se produit sur les plus grandes scènes internationales (Opéra de Paris, Grand Théâtre de Genève, Opéra Royal de Versailles…) pour des grandes productions lyriques, mais également pour des concerts en grande formation et des récitals. Elle chante régulièrement avec l’ensemble Cappella Mediterranea, avec lequel elle a l’occasion de mélanger la musique baroque au répertoire traditionnel argentin. On la retrouve dans de nombreux enregistrements primés, citons en 2021 la sortie de « Lamenti & Sospiri » de d’India, « L’Orfeo » de Monteverdi et en 2022 celle de La Finta pazza de Sacrati avant la reprise d’une tournée européenne de cet opéra dans lequel elle avait triomphé dans le rôle-titre en 2019. En 2023 sort Alfonsina, un disque très personnel de chansons populaires argentines qu’elle a enregistré avec Quito Gato répertoire en tournée de concerts depuis lors. Plus récemment on peut la retrouver dans Amore Siciliano programme emblématique de Cappella Mediterranea sorti chez Alpha qui poursuit sa diffusion en 2025, ou encore le Dixit dominus de Handel et la Messe en mi Mineur de Colonna chez Ricercar.
En 2024, Mariana Flores retrouve le Festival d’Aix-en-Provence en interprétant Amore et Minerva dans Il Ritorno d’Ulisse in Patria de Monteverdi, mis en scène par Pierre Audi, avant de participer à Seasons, une création audacieuse de Fabrice Murgia à la Cité Bleue, mêlant cinéma, théâtre et chant, et dans laquelle elle interprète aussi bien du baroque que de la musique pop actuelle. En novembre et décembre, elle chante la Messe en si mineur de Bach dans une tournée internationale au Canada et au Brésil qu’elle reprendra à l’été 2025 au prestigieux festival de Verbier.
La saison artistique de Mariana Flores en 2025 sera foisonnante et très internationale avec la reprise de la création de théâtre musical Amour à Mort mise en scène par Jean-Yves Ruf à l’Opéra national de Lorraine, L’Incoronazione di Poppea de Monteverdi en version de concert en Allemagne, au Canada et à New York, Pompeo Magno de Cavalli en création du Festival de Bayreuth puis en tournée, le Requiem de Mozart à l’Auditorium de Radio France, et de nombreux récitals partout en Europe. Elle prépare avec la luthiste et guitariste Mónica Pustilnik l’enregistrement de « Muse e Sirene » un programme autour de femmes compositrices du XVIIe siècle.
Après avoir dominé la scène baroque pendant plus d’une décennie, Véronique Gens s’est établie une solide réputation à l’international et est aujourd’hui considérée comme l’une des meilleures interprètes de Mozart. L’un des rôles phares de sa carrière, Donna Elvira dans Don Giovanni, présenté par Peter Brook et Claudio Abbado au Festival d’Aix en Provence, lui a permis de se faire connaitre dans le monde entier.
Son répertoire est composé des plus grands rôles mozartiens (Donna Elvira, Contessa Almaviva, Vitellia, Fiordiligi…) des grands rôles de la Tragédie Lyrique (Iphigénie en Tauride, Iphigénie en Aulide, Alceste…) mais aussi de rôles plus tardifs comme Alice Ford (Falstaff), Eva (Meistersinger von Nürnberg), Madame Lidoine (Dialogues des Carmélites), Hélène (La Belle Hélène), Missia Palmeri (La Veuve joyeuse).
En plus d’un large répertoire de pièces classiques, Véronique Gens donne de nombreux concerts et récitals de mélodies françaises dans le monde entier, notamment à Paris, Dresde, Berlin, Pékin, Vienne, Prague, Londres, Tanglewood, Stockholm, Moscou, Genève ou Édimbourg.
Elle s’est produite sur les plus grandes scènes lyriques du monde : Royal Opera House de Covent Garden, Staatsoper de Vienne, Opéra de Paris, Bayerische Staatsoper, La Monnaie de Bruxelles, Liceu de Barcelone, Teatro Real de Madrid, La Scala de Milan, Nederlandse Opera d’Amsterdam ainsi qu’aux festivals d’Aix-en-Provence, de Salzbourg, de Glyndebourne…
Elle a ainsi chanté sous la direction de prestigieux chefs d’orchestre tels Claudio Abbado, Alain Altinoglu, Bertrand de Billy, Ivor Bolton, William Christie, Myung-Whun Chung, Charles Dutoit, Daniel Harding, Thomas Hengelbrock, Marek Janowski, Philippe Jordan, Louis Langrée, Jean-Claude Malgoire, Sir Neville Marriner, Marc Minkowski, Jérémie Rhorer, Christophe Rousset, Michel Plasson… Elle a également collaboré avec des metteurs en scène de renom : Pierre Audi, Calixto Bieito, Peter Brook, Willy Decker, Jurgen Flimm, Claus Guth, Michael Haneke, Christof Loy, Olivier Py, Graham Vick, Krzysztof Warlikowski, Dmitri Tcherniakov…
Plus récemment, Véronique Gens a chanté Alceste au Staatsoper de Vienne, La Belle Hélène au Grand Théâtre de Genève, Don Giovanni à Amsterdam, au Bayerische Staatsoper de Munich, au Wiener Staatsoper et au Liceu de Barcelone, Falstaff au Bayerische Staatsoper de Munich, La Clemenza di Tito à Dresden et au Staatsoper de Vienne, Les Indes galantes à Budapest, Alceste, Iphigénie en Tauride, La Veuve Joyeuse, Les Troyens et Les Contes d’Hoffmann (Giulietta) à l’Opéra de Paris, Dialogues des Carmélites à la Monnaie de Bruxelles, au Théâtre des Champs-Elysées et au Théâtre de Caen, Faust dans une version inédite de 1859 revisitée par Christophe Rousset, Maître Péronilla (Leona), La Fille de Madame au Théâtre des Champs-Élysées, Hulda de César Franck à Liège et au Théâtre des Champs-Elysées, Armide avec le Concert Spirituel au Théâtre des Champs-Elysées, à Metz et à Bruxelles, La Calisto (Giunone) à La Scala… Elle s’est également produite en concert dans un programme consacré à Henri Duparc avec le Berliner Philharmoniker, elle a chanté le Poème de l’Amour et de la Mer d’Ernest Chausson avec l’Orchestre National de Lille et le Mitteldeutscher Sinfonieorchester, Les Nuits d’été d’Hector Berlioz avec le Stavanger Symphony Orchestra, l’Iceland Symphony Orchestra, l’Orchestre national des Pays de Loire et l’Orchestre Philharmonique de Monte Carlo, La Voix humaine de Francis Poulenc à l’Atelier Lyrique de Tourcoing, Shéhérazade avec l’Orchestre de l’Opéra de Lyon, au Festival Estoril de Lisbonne, avec l’Orchestre philharmonique d’Oslo et le Wiener Symphoniker, les Wesendonck Lieder avec l’Orchestre des Champs-Elysées sous la baguette de Philippe Herreweghe, La Nonne sanglante de Berlioz au Festival de la Côte-Saint-André, La Mort de Cléopâtre de Berlioz avec le NHK Symphony Orchestra de Tokyo, un programme consacré à Berlioz avec l’Orchestre de Picardie, les Rückert-Lieder de Mahler à Nancy et avec l’Orchestre National de Belgique, le Requiem de Saint-Saëns avec l’Orchestre National de France, Circé (rôle-titre) de Desmarets à l’Opéra royal de Versailles, Le Poème de l’Amour et de la mer avec l’Orchestre national de Lyon et l’Orchestre de Cannes, Ariane et Bacchus de Marin Marais avec le Concert Spirituel, Scylla et Glaucus (Circé) à Budapest, le programme Rivales avec le Concert de la loge à Metz, Massy et au Théâtre des Champs-Elysées, Zoroastre (Erinice) en tournée avec Les Ambassadeurs.
Parmi ses projets, citons Armide de Gluck à l’Opéra Comique, Dialogues des Carmélites (Madame Lidoine) à Munich, La Fille de Madame Angot à l’Opéra Comique, Iphigénie en Aulide au Festival d’Aix-en-Provence… En concert, elle chantera Iphigénie en Tauride (Clytemnestre) de Campra avec le Concert Spirituel, Castor et Pollux (Phébée) et Werther (Charlotte) à Budapest, Les Nuits d’été avec l’Orquesta Sinfónica de Galicia, Faust et Hélène de Lili Boulanger au Festival d’Edimbourg ainsi que La Mort de Cléopâtre à la Philharmonie de Cologne avec Les Siècles, La Voix humaine avec l’Orchestre national de Lille, le rôle-titre de Médée de Charpentier avec le Concert Spirituel. On l’entendra aussi en récital avec piano, avec l’ensemble Les Surprises ou avec I Giardini à Paris, Bordeaux, Bruxelles, Lyon, Reims, Londres…
Très investie dans le travail du Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française, Véronique Gens a participé à de nombreux enregistrements de la collection « Opéra français » dont Herculanum de David, Cinq-Mars de Gounod, La Jacquerie de Lalo et Coquard, Proserpine de Saint-Saëns, Dante de Godard, La Reine de Chypre d’Halévy, Faust de Gounod, Passionnément de Messager, Ô mon bel inconnu de Hahn, Maître Péronilla d’Offenbach, La Fille de Madame Angot de Charles Lecocq…
En 1999, Véronique Gens est élue Artiste Lyrique de l’année aux Victoires de la Musique Classique. Ses nombreux enregistrements (plus de 80 CD et DVD) ont reçu plusieurs récompenses internationales, ainsi Néère, album consacré aux mélodies françaises, reçoit-il en 2016 un Gramophone Award et Visions, un International Classic Music Awards et un International Opera Awards en 2018.
Véronique Gens est Chevalier dans l’Ordre de La Légion d’Honneur et Commandeur dans l’Ordre des Arts et des Lettres.
Originaire de Saint-Pétersbourg, Olga Peretyatko a fait ses armes dans le chœur d’enfants du Théâtre Mariinsky, avant de partir étudier à Berlin et de parfaire sa formation au Staatsoper de Hambourg. Sa victoire au concours Operalia l’a propulsée sur le devant de la scène, place qu’elle n’a plus quittée depuis. La soprano est désormais l’une des plus ferventes représentantes du bel canto de par le monde, mais aussi une personnalité à l’adaptabilité sans faille et au jeu d’actrice intense, faisant le sel des plus éminentes programmations lyriques. Un Prix Franco Abbiati, des prises de rôle remarquées dans Les Noces de Figaro, La Flûte enchantée et Anna Bolena, ainsi qu’une interprétation éclairée des quatre Femmes (Les Contes d’Hoffmann) ont ces dernières années confirmé son aura internationale.
Née dans la région d’Iekaterinbourg en Russie, Maria Bayankina a été l’élève d’Evgenia Shevelyova à la Gnessin Russian Academy of Music. Un an avant de remporter le 1er Prix du concours de jeunes chanteurs russes The Future of Musical Theatre à Omsk en 2012, la soprano a été admise à l’Académie du Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, lui permettant ainsi d’interpréter des opéras de Tchaïkovski (dont Tatiana dans Eugène Onéguine) et de Rimski-Korsakov, ainsi que le répertoire italien (rôles-titres d’Aida, de La traviata ou de La fanciulla del West). Au cours de la saison 2019-20, elle y a été titularisée soliste, et a effectué ses débuts au Théâtre Bolchoï de Moscou dans L’Idiot de Weinberg. Elle participe par ailleurs régulièrement au Festival de Pâques de Moscou.