Le Quotidien 2024-07-22

 

Le mot de…

Marina Gross


Chaque jour, un membre de l’équipe vous raconte son Verbier Festival

Marina Gross
Responsable du développement

Au cœur du Mécénat

La passion pour les arts, pour la culture et pour la musique classique est au cœur du mécénat du Verbier Festival.

Le mot « mécénat » remonte à la Rome Antique et se réfère au personnage de Caius Cilnius Maecenas, protecteur des arts et des lettres. Il prend toute sa dimension au Moyen-Âge et depuis, n’a cessé d’exister. Les mécènes sont un pilier essentiel pour le Verbier Festival. En effet, c’est en grande partie grâce à leur soutien financier que le Festival existe, peut accomplir sa mission et offrir à des milliers de jeunes musiciens un tremplin pour leur carrière. A leur tour – ou en retour – ces musiciens nous permettent de partager, ici à Verbier et dans le monde entier, leur amour pour la musique.

C’est pour moi, un immense privilège de pouvoir accompagner et partager avec nos chers mécènes, la passion pour la musique !

Programme
du jour

Prochains concerts

22.07 | 18:30 | Combins | Concert symphonique | VFO / Petrenko / Lugansky

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23.07 | 18:30 | Cinéma | Diffusion en direct | Concert symphonique | VFCO / Rattle / Kavakos / Mäkelä / Shani | CHF 30.–

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Le questionnaire de Proust

Tsotne Zedginidze


Chaque jour, un artiste se prête au jeu !


22.07 | 19:30 | Église | Musique de chambre | Rencontres Inédites II

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Le principal trait de mon caractère:

La passion de l’improvisation

Mon principal défaut:

La gestion du temps, je ne vois pas le temps qui passe

Ma principale qualité:

La créativité, écrire ; pas seulement de la musique, également de la poésie, des essais et des romans

Mes héros dans la fiction:

Un personnage de fiction devrait être parfait pour être mon héros, il n’en existe pas

Mes héros dans la vie réelle:

Les grands chanteurs, comme Callas ou Fischer-Dieskau

Ma nourriture et boisson préférées:

Je viens de Géorgie, un petit pays dont la cuisine est délicieuse, mes plats préférés sont des plats géorgiens. Pour la boisson : les smoothies et le jus d’orange

Ce que je déteste par-dessus tout:

Que les gens écoutent de la pop et pas de la musique classique

Le don de la nature que je voudrais avoir:

Voler comme un oiseau ! Ou pouvoir arrêter le temps qui passe

Comment j’aimerais mourir:

Ce n’est pas ma question préférée ! Mais en tout cas, sans souffrance ni maladie

Ma devise:

Je n’en ai pas

Mainstage

La féérie Tchaïkovski

 

Deux chefs-d’œuvre de Tchaïkovski dans une soirée associant l’un des plus célèbres concertos pour piano à la magie d’un ballet sous le signe de l’enfance.

Lorsque Tchaïkovski reçut des Théâtres impériaux la commande de Casse-Noisette, son troisième et dernier ballet, il était déjà familier du conte d’E.T.A Hoffmann. Il avait lu ce récit dix ans auparavant et en avait été touché, comme en témoigne une lettre adressée à son frère Modeste. Il y exprimait son enchantement face au climat féérique de l’histoire :

 

la magie de la nuit de Noël, le fantastique de la personnification du Casse-Noisette et la fantasmagorie de Confiturembourg. Une féérie qu’il mit dans sa partition par une orchestration aussi riche que raffinée qui transcendait le livret du chorégraphe Marius Petipa.

Acte I : Le soir de Noël, les enfants reçoivent leurs cadeaux. La petite Claire, émerveillée par le casse-noisette qu’on lui offre, ressort de sa chambre une fois tout le monde couché. Tombant sur une furieuse bataille entre les jouets et les souris, elle évite la mort à son casse-noisette qui se transforme en prince et l’emporte dans la forêt neigeuse.

Acte 2 : Au château de Confiturembourg, Casse-Noisette raconte à tout le monde comment Claire lui a sauvé la vie. Sur un geste de la Fée Dragée, une table est dressée et un divertissement débute. Au fil de ce dernier, qui enchaîne les danses de caractère, Tchaïkovski multiplie les couleurs sonores, et les atmosphères : castagnettes (Danse espagnole), emprunts aux chansons populaires (berceuse géorgienne, pour la danse du Café ; chansons françaises, pour la Danse des polichinelles), alliances improbables (sonorités graves du basson et sons stridents de la flûte, par exemple, dans la Danse chinoise), sans oublier, ensuite, le tambourin pittoresque de la Variation 1, et l’effet de timbre le plus célèbre du ballet dans la Variation 2 : pizzicati des cordes, clarinette basse et son cristallin du célesta. Tchaïkovski avait découvert l’instrument à Paris avec extase – « quelque chose entre un petit piano et un glockenspiel, avec un timbre d’une beauté divine » avait-il alors écrit à son éditeur Jurgenson – et il l’avait fait venir à Saint-Pétersbourg.

Entre verve et poésie, le merveilleux règne d’un bout à l’autre. Un mélange de raffinement, d’humour et d’esprit d’enfance, qui font de Casse-Noisette l’une des partitions les plus célèbres de Tchaïkovski.

Depuis plusieurs mois, des enfants des écoles du Valais ont été invités par le Verbier Festival à réaliser des dessins inspirés par le ballet.
Treize d’entre eux ont été retenus pour être intégrés au film d’animation de Marc Philippin qui accompagnera la musique et en prolongera l’imaginaire.

Laetitia Brancovan


22.07 | 18:30 | Combins | Concert symphonique | VFO / Petrenko / Lugansky

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Academy

Un rêve éveillé :
Concert de l’OnDream Ensemble

 

« Instant charmant, […] je viens de faire un rêve », chante le chevalier Des Grieux dans Manon de Jules Massenet. Une citation que pourraient certainement reprendre à leur compte les étudiants du bien nommé programme OnDream Ensemble, boursiers de la Hyundai Motor Chung Mong-Koo Foundation, attachée à développer les talents artistiques de ses brillants élèves en les faisant bénéficier d’opportunités d’apprentissage et de sources d’inspiration uniques, tant en Corée qu’à l’étranger. Et c’est un véritable rêve, éveillé celui-là, que leur offre cette année le Verbier Festival en permettant à dix d’entre eux d’assister aux masterclasses de l’Academy et à des concerts du Festival. Une collaboration débouchant, le 22 juillet à 16:00, sur un récital de musique de chambre proposé au Cinéma de Verbier dans le cadre de la série « Academy Spotlights » qui remet les feux de la rampe le temps d’un après-midi, une fois n’est pas coutume, entre les mains de ces Visiting Students.
Au programme, et comme un joli clin d’œil à cet échange interculturel, des pages issues du répertoire classique occidental mais aussi de Isang Yun, compositeur d’origine coréenne dont sera joué le Quatuor pour cor, trompette, trombone et piano. Infatigable défenseur de la réunification des deux Corée, ce compositeur présente un parcours digne d’un roman d’espionnage : enlevé par les services secrets sud-coréens puis libéré sous la pression de la communauté internationale des compositeurs, parmi lesquels Igor Stravinsky et György Ligeti, il fut naturalisé allemand en 1971. Au programme également, ExTerritoriaX du jeune performeur et artiste sonore israélien Maayan Tsadka, mais aussi les Caprices pour 2 violons op. 18 d’ Henryk Wienawaski, polonais par ailleurs violoniste virtuose ayant laissé son nom à l’un des plus fameux concours dédié à l’instrument, organisé en Pologne depuis 1935. Un quatuor à cordes, le N° 26 op. 67, choisi parmi l’abondante littérature laissée par le Français George Onslow. Le quintette « Der Wind » de Franz Schreker, conçu en 1909 comme une allégorie dansante à l’intention de la chorégraphe autrichienne Grete Wiesenthal considérée comme la pionnière de la danse moderne, et symbole de cette aspiration au mélange des genres, caractéristique du début du 20e siècle. Et, en guise de bouquet final, le Septuor de Saint-Saëns d’inspiration ouvertement baroque. La vie est peut-être un songe, selon Calderón, mais un tel projet confirme qu’elle vaut bien la peine d’être vécue !


22.07 | 16:00 | Cinéma | Academy Spotlight

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Anne Payot-Le Nabour

 

Il était une fois
en Val de Bagnes…


Chaque jour, un clin d’oeil à l’histoire de notre région

22 juillet 1887 : Inauguration de la chapelle de Fionnay.

 

VF Gold

Les trésors des archives du Verbier Festival


Chaque jour, découvrez un album
de notre playlist VF Gold

NIKOLAÏ LUGANSKY,
THE VERBIER FESTIVAL DEBUT RECITAL 2006

Works by
J.S. Bach
Liszt
Chopin
Rachmaninoff
Mendelssohn

Nikolaï Lugansky, THE VERBIER FESTIVAL DEBUT RECITAL 2006

 

Nikolaï Lugansky

 

Un regard sur Verbier


Chaque jour, une devinette en photo

Devinez où ce détail a été photographié ? Réponse demain dans le prochain numéro

Réponse du Quotidien d’hier : Retrouvez cette belle vache au restaurant La Channe

 

À la rencontre
de festivaliers


Chaque jour, un festivalier nous décrit en une phrase le Verbier Festival

« Le Verbier Festival c’est un miracle renouvelé au cœur des montagnes »

Sophie et Blaise, 40 ans

 

 

Concours de dessin
« Casse-Noisette » :
la belle imagination
des petits artistes

Une fée dragée en tutu rose avec un calice de fleur sur la tête, de charmants lutins en chaussures à poulaine vertes et bonnets de même teinte, un pain d’épice, une violoniste… :  à partir d’une galerie de dessins colorés de l’illustrateur Marc Philippin, les enfants de 5 à 12 ans ont été invités à participer à un grand concours Casse-Noisette. Inspirées par l’univers du ballet de Tchaïkovski, livret et musique, les contributions devaient être envoyées entre le 7 décembre et le 15 janvier dernier : au format A4 et au feutre, à la gouache, avec collage ou non.
Toutes furent examinées par un jury réunissant Marc Philippin et l’équipe d’UNLTD. Les trois gagnants (un par catégorie d’âge : 5-7, 8-10 et 11-12 ans) ont remporté des billets pour la soirée Tchaïkovski aux Combins (trois chacun, une place enfant et deux adultes). Dix autres dessins ont été distingués (deux billets pour récompense, pour un adulte et un enfant).
En allant regarder les treize réalisations lauréates sur le site du Verbier Festival, vous pourrez vous amuser ce soir à les retrouver dans le film d’animation de Marc Philippin qui accompagnera, pendant le concert, la Suite de Casse-Noisette. En particulier, les dessins des premiers prix :

un Casse-Noisette se regardant dans la glace à la lumière d’une bougie, dont le jury a salué la composition originale, à la craie grasse (11-12 ans) ; une aquarelle représentant des jouets perchés sur des cubes, retenu pour le sens de la couleur de leur autrice de 10 ans ; enfin, la fantaisie d’un Casse-noisette géant (catégorie 5-7 ans). Il est entouré de souris minuscules, installées aux fenêtres d’un château à tournelles, et de sucettes ! Tandis que flottent, dans le ciel, trois aimables nuages bleus.

 

Ce concours, en associant les arts, fait découvrir autrement le ballet aux enfants. Musique, arts plastiques et littérature dialoguent, à travers une plongée dans le monde fantastique des Contes d’Hoffmann, source du ballet. Une manière, aussi, de sensibiliser à la musique les jeunes et très jeunes, futurs spectateurs de demain.

Tous les dessins envoyés au Verbier Festival sont exposés du 18 juillet au 4 août dans les bureaux de UNLTD, Route de Verbier Station 53.
Les dessins gagnants sont visibles sur le site :
Les dessins des gagnants

 

 

Merci

à nos partenaires

 

Partenaire

RTS

Pascal Crittin © RTS

En 2024, comment la RTS voit son rôle dans le paysage audiovisuel en tant que service public ?
La RTS joue un rôle majeur dans le paysage audiovisuel suisse romand, tout comme la SSR (dont elle fait partie) au niveau national. Les mondes de la culture, de la musique (toutes les musiques !) et du cinéma en particulier considèrent que nous sommes pour eux un partenaire et un coproducteur indispensable. C’est d’ailleurs ce qu’ils ont exprimé de manière unanime lors d’une récente consultation menée par le gouvernement suisse à propos de la redevance qui finance nos programmes. Tout cela, nous le faisons pour servir le public, c’est-à-dire pour offrir à tous les publics l’information, la culture, la formation, le sport, le divertissement qui font partie de notre mission.

Quelle est la place de la culture et par extension de la musique classique dans les programmes de la RTS ?
Comme je viens de le dire, la culture – et la musique en particulier – fait partie du mandat de service public. Il y a un peu plus de 100 ans, la radio est née avec la musique classique. Longtemps, notre radio, comme beaucoup d’autres en Europe, avait ses propres orchestres, avant que ceux-ci ne prennent leur indépendance. La musique classique est restée très présente dans nos programmes, à travers les deuxièmes chaînes de radio dans toutes les régions linguistiques suisses (RTS Espace 2 en Suisse romande, SRF 2 Kultur en Suisse alémanique, Rete Due en Suisse italienne, sans oublier la chaîne nationale SwissClassic). La RTS jouit de contrats privilégiés avec l’Orchestre de chambre de Lausanne et l’Orchestre de la Suisse Romande. Chaque année, RTS Espace 2 enregistre près de 200 concerts rien qu’en Suisse romande ; des concerts en partie repris par les autres radios de la SSR et par l’Union Européenne de Radio-Télévision (UER), comme ceux du Verbier Festival.

Quels sont les enjeux de la votation de 2026 pour la réduction potentielle de la redevance pour la RTS et aussi la culture ?
L’initiative « 200 francs, ça suffit » vise à réduire le budget de la SSR de 700 à 750 millions. Pour être concret, cela représente deux fois le budget de la RTS ! Les conséquences de cette initiative seraient désastreuses pour la Suisse romande notamment et pour le monde de la culture en général ; et bien sûr pour le public qui perdrait une immense partie des programmes qu’il utilise tous les jours.
Pour barrer la route à l’initiative, le Conseil fédéral propose de réduire la redevance à Fr. 300.— C’est une baisse plus modeste (Fr. 35.— par an) mais qui représente tout de même 120 millions puisqu’il y a près de 4 millions de ménages en Suisse qui paient la redevance. A cette baisse s’ajoutent le recul constant des recettes commerciales, qui migrent vers les géants mondialisés du web, et l’impact du renchérissement de ces dernières années qui n’est plus compensé par la redevance.

Tout cela combiné, nous devons réduire nos budgets de près de 15% d’ici 2027… tout en continuant à fournir les mêmes prestations puisque la concession (notre mandat) ne change pas. Une situation très difficile sur laquelle nous travaillons actuellement et qui nécessitera malheureusement d’engager des économies dans un certain nombre de domaines et de programmes.

Le partenariat entre la RTS et le Verbier Festival remonte au début du Festival. Comment le partenariat a évolué et que souhaite la RTS mettre en avant ?
La RTS est en effet l’un des premiers médias qui a cru au projet de Martin Engstroem, et qui a décidé de construire un partenariat au long cours avec le festival. Cette relation permet des conditions
facilitées pour enregistrer et diffuser des centaines de concerts du VF (en moyenne une vingtaine par édition) durant ces 31 ans de partenariat. Elle permet de partager la visibilité des deux institutions pour leurs publics respectifs. Au fil de ces années, de nombreux contenus éditoriaux informent et accompagnent et le public de la RTS, en TV, en radio et sur les plateformes numériques et lors de nombreuses émissions spéciales proposées aux publics de Verbier et de la RTS.

 

Le partenariat entre la RTS et le Verbier Festival remonte au début du Festival. Comment le partenariat a évolué et que souhaite la RTS mettre en avant ?
La RTS est en effet l’un des premiers médias qui a cru au projet de Martin Engstroem, et qui a décidé de construire un partenariat au long cours avec le festival. Cette relation permet des conditions facilitées pour enregistrer et diffuser des centaines de concerts du VF (en moyenne une vingtaine par édition) durant ces 31 ans de partenariat. Elle permet de partager la visibilité des deux institutions pour leurs publics respectifs. Au fil de ces années, de nombreux contenus éditoriaux informent et accompagnent et le public de la RTS, en TV, en radio et sur les plateformes numériques et lors de nombreuses émissions spéciales proposées aux publics de Verbier et de la RTS.

Comment la RTS choisit-elle les concerts diffusés sur la RTS et Espace 2 ?
En tenant compte des impératifs des grilles radio, la plupart des concerts du VF sont diffusés en direct ou en léger différé : c’est une mise en place complexe mais nous croyons à ce partage en temps réel entre les artistes et le public, qu’il soit aux Combins, dans sa voiture ou son salon, en Suisse ou en Europe.
Le choix des concerts que nous captons est motivé par de nombreux critères : l’intérêt artistique, sa cohérence et sa complémentarité avec l’ensemble de notre offre estivale, les moyens RTS disponibles durant un été culturel dont l’offre, particulièrement en Suisse romande, est gigantesque. Certaines demandes peuvent être refusées par les artistes – mais les refus sont très minoritaires à Verbier.
Par ailleurs, la RTS est pour Verbier le relais vers l’ensemble des médias de service public, via l’UER (Union Européenne de Radio-Télévision). Près de 70 organismes, en Europe et au-delà, reçoivent en direct et en différé les concerts que la RTS enregistre à Verbier. Nos choix sont donc également motivés par la volonté d’offrir à un public de plusieurs millions de mélomanes, une image diversifiée de la qualité programmatique du VF. Sans oublier que les concerts sont archivés et reproposés régulièrement, par extraits, sur l’antenne de RTS Espace 2.

Quel est le concert de la programmation 2024 que vous attendez avec le plus d’anticipation ?
Ah ! c’est une question piège, vue la qualité de la programmation ! Permettez-moi de citer deux concerts. D’abord le concert d’ouverture (19.07) parce que je suis un fan de Simon Rattle dont j’admire l’enthousiasme et l’énergie qu’il insuffle à la musique et aux musiciens ; et aussi pour l’Oberwalliser Vokalensemble que je connais de longue date (avant de diriger la RTS, j’ai également dirigé un ensemble vocal en Valais durant plus de 20 ans). Et puis, le récital de David Fray (29.07), un pianiste que je suis depuis qu’avec les Radios Francophones Publiques, dont fait partie la RTS, nous l’avions élu « Soliste de l’année » en 2004.

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