VFCO / TEODOR CURRENTZIS / MARC BOUCHKOV

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Le Concerto pour Violon de Brahms constitue, par ses dimensions et son énergie solaire, un rêve d’Icare pour tous les violonistes. Le torrent furieux d’arpèges qui accompagne son entrée dans le premier mouvement, les redoutables doubles-cordes qui jonchent le Finale composé dans le style tzigane, ou encore la science de l’archet requise par les divines langueurs du mouvement lent, en ont découragé plus d’un. Mais Marc Bouchkov, soliste de ce concert, partage avec le chef Teodor Currentzis un tempérament jusqu’au-boutiste et une passion pour la nouveauté, qui promettent d’assister à une performance à nulle autre pareille.

C’est au retour d’un voyage en Italie que Mendelssohn compose la Symphonie « Italienne ». Le génie mélodique y dispute à l’intelligence de l’orchestration, comme dans le deuxième mouvement, où le timbre du hautbois se mêle aux cordes dans le médium le temps d’un chant venu du lointain. Le Finale y est tout aussi flamboyant que celui de Brahms, mais ses racines en sont bien italiennes ; à son origine, un rythme incessant de tarantelle mettant à l’épreuve les musiciens de l’orchestre, témoignant ainsi du formidable perfectionnement des orchestres dont Mendelssohn fut tant l’instigateur que le spectateur.